Le chat de compagnie

Le CHAT DE COMPAGNIE ou chat domestique, est celui que nous connaissons le mieux, et pour cause, il vit dans nos foyers. Ils sont près de 13,5 millions en France. Pour vivre en harmonie, chaque membre de la famille doit s’impliquer quotidiennement dans les soins de l’animal.

SES BESOINS

Un animal n’est pas un jouet mais un être vivant qui a lui aussi, comme nous, des besoins.
Pour que la cohabitation se passe au mieux, voici les ingrédients :
de la patience, de l’observation, des jeux et des câlins, beaucoup d’amour et de tranquillité. Nous savons maintenant que c’est un animal solitaire et territorial… Mais qu’est-ce le territoire du chat alors ?
Il ne lui faut pas un territoire bien délimité à défendre, mais plutôt un espace divisé en plusieurs champs d’activité, qui seront plus ou moins occupés selon le moment de la journée.
Le territoire pour le chat, est l’endroit où il pourra se reposer et se laver, boire et manger, faire ses besoins, et aussi, jouer. On va le diviser en 4 secteurs qui ne sont pas exclusifs et peuvent s’enchevêtrer :

L’AIRE DE REPOS

Pour respecter son bien-être et éviter de le stresser, on fera attention à ne pas déranger un chat qui dort ou se repose. Le sommeil est essentiel à son équilibre et évolue selon son âge, entre 16 et 20 heures quotidiennes pour le chaton pendant ses 2 premiers mois, et un temps de repos entre 13 et 18 heures pour un chat adulte, soit 16 heures en moyenne. Il fait alterner des temps de somnolence, de sieste ou de sommeil profond. Sa nourriture, ses activités physiques et son environnement conditionneront la qualité de ses siestes.
Ce sont ces moments où le chat est calme ; soit il dort, soit il somnole , soit il observe, ou procède au toilettage de son corps. Il adore être en hauteur parce qu’il peut observer en toute sécurité, ou devant une fenêtre, d’où il peut regarder l’animation extérieure. C’est en l’observant à notre tour que l’on comprendra si c’est le moment de le brosser ou s’il demande un câlin, moment privilégié qui incite aux confidences…

L’AIRE DE NOURRISSAGE

On entend par là, l’endroit où sont disposées les trois gamelles : de croquettes, de pâtée et d’eau fraîche.
Le chat doit avoir sa gamelle de croquettes remplie à disposition et à volonté (il s’auto-régule très bien, du moment où il ne souffre pas de problème de santé ou d’ennui) dans un endroit facilement accessible pour lui, et au calme.

L’AIRE D’ÉLIMINATION

Ce lieu doit être rassurant et agréable, offrant aussi une certaine intimité :
ni trop nettoyé (cela doit sentir bon le chat) ni pas assez (1 lavage complet 2 fois par semaine et on enlève les excréments au moins 1 fois par jour). C’est une zone calme qu’il faut respecter, sinon, gare aux tapis !!! Ils détestent les litières parfumées !

L’AIRE DE JEUX

Le chaton joue pour s’éveiller et le chat adulte se défoule en comportement de substitution de chasse, d’exploration…
En moyenne, un chat a un besoin incompressible d’environ 5 heures d’activités par jour.
Le chat aime que l’on joue avec lui. Le chat, qui est un prédateur, a d’autant plus besoin d’activité !
Il doit pouvoir être stimulé et pouvoir se déplacer librement, mettre de la vie à son corps, son esprit,
son intellect. Au crépuscule, il chasse des proies imaginaires… A la maison, on peut inciter les enfants d’ être à l’initiative de ces activités en lui apprenant à fabriquer des jouets qui vont stimuler son chat avec des plumeaux, de la ficelle, des bouchons, du carton…

Le chat haret

Un chat haret, ou chat errant, est un chat domestique – petit félin de la sous-espèce Felis silvestris catus –
qui est retourné à l’état sauvage ou semi-sauvage, par le phénomène du marronnage (évolution d’animaux domestiques partiellement ou totalement vers l’état sauvage après avoir été abandonnés ou s’être échappés). Il y aurait environ 11 millions de chats errants en France, qui seraient dus entre autres, aux abandons et, à une maltraitance grandissante. Les chats errants se reproduisent de manière incontrôlée. Les chattes, mal nourries, donnent naissance à des chatons malades. Les portées à répétition les épuisent. La domestication a rendu les animaux dépendants de l’humain. L’errance n’est pas synonyme de liberté pour eux. Solitude, faim, soif, peur, intempéries, sont autant de difficultés auxquelles ils doivent faire face. Leur survie rime avec souffrance, donc, maltraitance.